Les discussions sur sa succession s’intensifient au Vatican et au sein de la communauté catholique mondiale après la mort du pape François, le lundi 21 avril 2025 à 7h35 du matin. Son décès intervient à l’âge de 88 ans, après une hospitalisation de 38 jours pour une grave pneumonie bilatérale.
La question de la succession du Pape François rappelle le cas de son prédécesseur Benoît XVI, qui avait pris la décision inédite de renoncer à sa charge en 2013, ouvrant ainsi la voie à l’élection de François.
Depuis son élection en 2013, François a apporté des réformes significatives dans l’Église, axées sur la pastorale, la justice sociale et la modernisation des structures ecclésiastiques.
Plusieurs cardinaux apparaissent aujourd’hui comme des successeurs potentiels, avec des visions diverses sur l’avenir de l’Église.
Certains préconisent une continuité des réformes entreprises par le Pape François, tandis que d’autres souhaitent un retour à une ligne plus traditionnelle.
Trois noms reviennent particulièrement sur la table quand il est question de la succession du Pape François : Pietro Parolin, Matteo Maria Zuppi et Pierbattista Pizzaballa.
Le premier est un cardinal italien, secrétaire d’État et numéro 2 du Vatican. Le second est archevêque de Bologne.
Enfin, le troisième est le patriarche latin de Jérusalem, et est jugé trop jeune pour exercer ces fonctions, du haut de ses 58 ans.
Hormis ces trois Italiens, d’autres Européens seraient sur la liste des successeurs potentiels au souverain pontife.
En Hongrie, c’est le cardinal Peter Erdo qui se fait connaitre mais certains le jugent « peu charismatique ».
Face à lui, en Suède, le cardinal Anders Arborelius pourrait créer la surprise. Dans la liste se place aussi des cardinaux espagnols, portugais mais également asiatiques.
L’un des noms cités pour succéder au pape François est celui d’un Français : il s’agit de l’archevêque de Marseille,
Jean-Marc Aveline. Le religieux n’est mentionné qu’à la « treizième » position, mais il s’est fait remarquer par le Vatican, pour de bonnes raisons, lors de la visite estivale du pape dans la cité phocéenne en septembre 2023.
Le prochain conclave sera donc déterminant pour l’orientation de l’Église catholique dans les décennies à venir.
En attendant, le Pape François poursuit son ministère avec détermination, conscient des débats qui se jouent en coulisses.
Tristan Sahi